Almaï propose des pièces traditionnelles uniques fabriquées par des communautés colombiennes, à partir d’un matériau bien particulier : les fibres de palme.
A chaque pièce, sa plante, le savoir-faire qui y est attaché, et l’histoire des familles qui ont su le préserver.
La palma de Iraca de la région de Nariño dans le nord-ouest du pays, aux frontières de l’Amazonie, et ses tissages fins et délicats. La caña flecha de la région de Cordoba, du côté de la mer Caraïbes, et ses dessins précis et raffinés. Le fique, résistant et flexible, des régions d’Antioquia, autour de Medellin, du Cauca autour de Cali et de Cundinamarca autour de Bogotá.
De l’extraction de la fibre des plantes, à celle des teintures locales et naturelles, en passant par le processus de séchage et de tissage, chaque étape de la création des produits Almaï respecte une charte éthique et durable, transmise par les artisan.e.s eux-mêmes, de génération en génération. Une charte que nous souhaitons faire perdurer.
LES PRODUITS

Almaï remplit ainsi sa mission qui est de contribuer à préserver des savoir-faire traditionnels en péril. En péril face aux matériaux modernes, plus faciles à utiliser mais dangereux pour l’avenir de la planète, en péril aussi dans un pays où le conflit armé et le narcotrafic ont affaibli de nombreux territoires, de nombreuses communautés, parfois obligées de se déplacer, ou de se diriger vers des activités plus lucratives. En péril, enfin, face au manque d’intérêt des jeunes générations et à la difficulté d’une transmission, qui en découle.
En valorisant ce travail et ce mode de production, en insufflant une vision contemporaine et des perspectives d’avenir, Almaï apporte son soutien aux communautés avec lesquelles elle choisit de travailler et qui choisissent de travailler avec elle.
Le design des produits est élaboré en concertation entre les fondatrices et les artisan.e.s qui transforment ces matériaux bruts.
Enfin, Almaï travaille sans intermédiaires, afin de pouvoir offrir des objets de très haute qualité à un prix abordable, et de rémunérer les artisan.e.s avec lesquel.le.s elle collabore à un prix juste.
C’est l’histoire d’une palme, la feuille du palmier. Ou plutôt, d’une quantité innombrable de palmes. Celle aussi d’un pays et de ceux qui y vivent. Ou comment les femmes et les hommes d’un des territoires les plus riches au monde ont tissé leur vie autour de ces feuilles tropicales emblématiques.
Almaï est née de racines mêlées, d’envies croisées, de terres imbriquées.
Alexandra a grandi entre la Colombie et la France, ses deux pays d’origine. Deux pays qu’elle a toujours cherché à lier, unir et enlacer. En grandissant, elle a réalisé que c’était la terre et ses fruits qui pouvaient faire office de trait d’union.
Mairet a grandi sur la côte Caraïbe, entre Cartagena et Santa Marta, ville nichée au pied de la Sierra Nevada, d’où est originaire sa famille. A son adolescence, elle y revient sans cesse, à la recherche de traces de son père, disparu trop tôt.